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  • Jean claude Di Bernardo

Fantastiques Réseaux Sociaux

RÉSEAUX SOCIAUX - Fantastiques réseaux sociaux qui occupent nos journées. Ou qui remplissent les temps morts, pour ceux qui sont moins accros. On a beau se plaindre de perdre notre temps, les yeux rivés sur notre écran comme si à chaque seconde un événement de la plus haute importance allait se produire, on y retourne chaque jour, irrémédiablement, comme si c'était la première fois.

Une récente étude réalisée par des chercheurs de l'université d'Innsbruck (Autriche), Christina Sagioglou et Tobias Greitemeyer, a essayé de comprendre ce phénomène. Elle montre qu'on a tendance à se méprendre sur l'effet de Facebook sur notre humeur, et qu'on y retourne, même si la dernière fois, on a eu le sentiment de perdre notre temps.

A tort ou à raison, ce n'est pas la question. Intéressons-nous ici à la façon dont ces réseaux sociaux ont pu modifier et transforment encore nos comportements, nos interactions, notre façon de voir les choses.

On est conscient de perdre notre temps mais on recommence

Encore une heure de perdue, à "scroller" à l'infini, à passer de profil en profil, de photo en photo. Pourtant, demain, on fera exactement la même chose. Et le surlendemain aussi. En oubliant à chaque fois cette impression qu'on a perdu son temps pour rien.

Pour leur étude, les chercheurs ont fait appel à 123 participants qui ont utilisé Facebook pendant 20 minutes, puis qui devaient a posteriori évaluer leur humeur. La plupart a indiqué être d'une moins bonne humeur que les participants des autres groupes (un sur Internet, et un groupe témoin qui ne faisait rien), et ont eu le sentiment de ne rien faire de significatif de leur temps.

Pourtant, lorsque qu'on leur demande, dans le cadre d'une autre expérience, si le fait d'aller faire un tour sur Facebook améliorerait leur humeur, ils pensent que oui.

"Les utilisateurs ont l'air de mal prédire l'impact émotionnel de l'utilisation de Facebook", explique Sagioglou. "Il se pourrait bien qu'ils ne soient pas au courant des effets négatifs que cela peut avoir sur l'humeur."

Il s'agirait d'un exemple typique de mauvaise "prévision émotionnelle", soit la capacité à prévoir un futur état émotionnel. De façon générale, on aurait tendance à sous-estimer l'impact d'événements sur notre vie, qu'ils soient positifs ou négatifs. Avec Facebook, c'est d'autant plus vrai qu'il est facile d'oublier: il ne se passe rien d'exceptionnel.

Tout cela dépend de notre engagement sur le réseau social: si l'on partage des statuts, des images, des commentaires, ou si l'on se contente de regarder ce qui se passe.

Dans l'étude, ce sont ceux qui ont eu un comportement passif qui ont vu leur humeur se détériorer.

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